VW Golf 6 Gti

En version GTI, la Golf 6 conservera le même niveau de puissance que son prédécesseur de la génération 5 : 210 chevaux. Un chiffre déjà respectable en somme, mais largement insuffisant pour venir chasser sur les plates-bandes des Focus RS et autres S3, même si cela lui permettra déjà deffectuer le 0 à 100 km/h en 7,2 secondes et une vitesse de pointe de 239 km/h.Alors, Volkswagen va aussi prévoir une version GTI-R avec 270 chevaux et une transmission quatre roues motrices. Sans doute mue par un quatre cylindres turbo ( et non pas un 6 cylindres atmosphérique comme la R32 ), cette GTI-R adoptera un look très affirmé avec entre autres un gros diffuseur à larrière.

Tesla Model S

La firme américaine, confortée par le succès de son roadster écologique, vise une clientèle plus large avec son Model S, capable d'accueillir jusqu'à 7 personnes (dont 2 dos à la route). Pas question pour Tesla de renoncer aux performances pour autant. Le constructeur promet en effet un 0 à 100 km/h bouclé en à peine 5,5 secondes et une vitesse de pointe bridée électroniquement à 210 km/h. Côté autonomie, le Model S fait mieux que son aînée à 2 places avec un parcours maximal annoncé aux alentours de 480 km. Enfin, surprise de taille, Tesla prévoit de commercialiser ce modèle pour moins de 45 000 euros ! Deux coffres à bagages
Assemblée dans sa nouvelle usine californienne, la Tesla Model S sera équipée de batteries Lithium-Ion disposées sous son plancher. De quoi lui permettre de libérer l'espace habituellement réservé au moteur, pour y loger des bagages, en plus du traditionnel coffre situé à l'arrière. D'une durée de vie comprise entre 7 et 10 ans, ces batteries pourront être partiellement rechargées en 45 minutes. Quant aux plus pressés, le remplacement de ces dernières ne devrait prendre que 5 minutes. Dès lors, les clients auront le choix entre des batteries similaires ou des batteries haute capacité (pour les longs trajets) en location courte durée. Le constructeur californien espère écouler près de 20 000 unités au terme de la première année de commercialisation de sa berline.

Ford Focus RS

De 1278 kg pour la RS de 2002, on passe à 1467 kg aujourd’hui, dans les deux cas en données constructeur, soit 75 kg de plus que l’actuelle Focus ST. C’est environ 220 kg de plus que la R26R et à peine une cinquantaine de moins que l’Impreza STi. L’accroissement important de la masse de la RS est l’un des points qui nous chagrine le plus, même si le rapport poids/puissance fait toutefois un joli bond, de 5,9 à 4,8 kg/ch. Un peu mieux sur le papier que l’Impreza STi, pourtant plutôt légère pour une intégrale (une centaine de moins que la Lancer Evolution), mais sans doute moins bien en réalité. Heureusement, le cœur de nouvelle Focus RS compense ce handicap. Il s’agit d’une version suralimentée développée sur la base du moteur Duratec 5 cylindres de 2,5 litres d'origine Volvo équipant la Focus ST. Délivrant une puissance de 305 ch. à 6500 tr/min et un couple de 440 Nm (entre 2300 à 4500 tr/min), soit 35 % de puissance en plus et un couple supérieur de 38 %, ce moteur largement remanié change complètement de caractère. Il métamorphose la Focus RS qui devient ainsi la berline compacte traction la plus puissante jamais proposée sur le marché. Il fait mieux que le bouillant bouilleur de la STi de 5 chevaux et surtout offre 37 Nm de rab, disponible plus bas dans les tours. Certes avec 2522 cm3, contre 2457 à la Sub. L’effet –gros- turbo et le temps de réponse est moins marqué que sur l’Impreza STi nous a t-il semblé. Extraordinairement coupleux à mi-régime, il devient hargneux dans les tours, et peut même fuser jusqu’à la zone rouge « temporaire » située à 7 050 tr/min pendant trois secondes, le système de gestion moteur limite après ce laps de temps le régime à la valeur maxi permanente de 6 500 tr/min.